En 1842, il se rendit à Paris et prit part à la rédaction de plusieurs journaux. En 1857, il quitta la capitale Française pour la Russie ou il resta jusqu'en 1894. Philologue, il fut professeur de littérature Française à l'école de droit de Saint-Pétersbourg et lecteur de langue Française à l'université de cette même ville. De passage à Cherbourg en 1884, il publie un poème dans « le Phare », sous le titre :
Dans le wagon qui le reconduit a Saint-Pétersbourg, il écrit :
« Le ciel est gris, il pleut : c’est plus triste, il bruine,
Un brouillard froid et lourd autour de nous s’étend,
Une plaine maussade à l’horizon confine,
Des buissons quelquefois, de la mousse, un étang…
Les arbres ont jauni sous le froid vent d’automne,
Le ciel est inclément, le pays est monotone,
Le peuple est endormi tout est terne : pourtant
En approchant du but, mon cœur se fond de joie»
Il finit ses jours à Gréville en 1894 ; alors qu'il commençait un article sur la Hague, destiné aux mémoires de la société académique. Jean Fleury épousa, en 1843, une Cherbourgeoise Justine Brémont. Le mariage fut célébré à Paris, en présence du comte de Briqueville, témoin, ami de l'époux et, du peintre Jean-François Millet, témoin, ami de l'épouse. Alice, fille de Jean Fleury et de Justine Brémont, naquit à Paris, en 1842. Elle suivi son père à Saint Pétersbourg où elle apprit le Russe. De 1876 à1902, elle écrivit sous le nom d'Henry Greville de nombreux romans et quelques pièces de théatre.
(Extrait Presse de la Manche)